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Paysages paisibles ou désolés.

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Paysages de la route plutôt que de la surface de la terre.

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Paysages du temps qui coule lentement, presque immobile

 

et parfois comme en arrière.

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Paysages de lambeaux, des nerfs lacérés, des «saudades».

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Paysages pour couvrir les plaies, l’acier, l’éclat, le mal,

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l’époque, la corde au cou, la mobilisation.

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Paysages pour abolir les cris.

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Paysages comme on se tire un drap sur la tête.

 

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Extrait…

Michaux « Paysages » in Peintures. 1939